Référencement Moteurs Gratuit

dimanche 2 août 2009

Le tout dernier projet en cours, avec Katia Even...

Note de la scénariste

Note d’intention

En partant du principe que les femmes attachent plus d’intérêt au contexte qu’à l’acte sexuel en lui-même, je veux faire de cette BD muette en noir et blanc un album réellement destiné à un public féminin.
L’homme n’est pas ici considéré comme un objet sexuel, mais plutôt comme un objet de désir. Les 7 fantasmes représentés sont issus de sondages et collent donc parfaitement à la réalité fantasmagorique féminine.
Cependant, de par les mises en scènes sans équivoque, les hommes sauront y trouver ce qu’ils aiment aussi : sentir monter le désir.

Synopsis
Une jeune femme, classique, revient seule chez elle tous les jours après son marché. Son célibat est évident, et elle se laisse souvent aller à des plaisirs qu’on pourrait croire solitaires si un homme, voire deux, ne venaient pas participer à chaque fois, sortant d’on ne sait où. Cependant, après l’orgasme, la revoilà seule. Fantasme ou réalité ?

Scénario
Lundi : elle revient du marché après avoir pris un café en terrasse avec ses deux amies. Elles sont grandes et belles, alors qu’elle est assez petite, et tellement mal dans sa peau. En rentrant chez elle, elle se met tout de suite à éplucher les légumes, les carottes, le poireau… Ca éveille en elle quelques images, que des mains vont bientôt venir concrétiser, mais pas les siennes : des mains qui la frôlent, qui la touchent, qui l’excitent. Et sur la table de la cuisine, le plaisir est au rendez-vous. Mardi : elle arrive au café et y retrouve ses amies, tout excitée à l’idée de leur raconter son aventure ! Les jeunes femmes sont ravies pour leur amie d’habitude si intravertie. Le soir, alors qu’elle entre dans sa chambre où elle se dévêtit entièrement une seconde silhouette va se dessiner entre ses jambes, pour venir accompagner la main qu’elle avait glissé sous ses couvertures. Elle sent son souffle chaud, dans le contre-jour de la chambre, elle sent le plaisir l’envahir ! Il est là !... Mais après l’orgasme, la voilà épanouie, mais seule. Elle va à nouveau avoir quelque chose à raconter à ses amies demain ! Mais demain, que va-t-il encore se passer ?... Peut-être deux hommes sous la douche ? Peut-être un amant fougueux qui la surprend dans l’entrée ? Peut-être un orgasme romantique près de la cheminée ?.... Tous les jours un nouveau fantasme, tous les jours elle se retrouve seule après l’orgasme. Ses amies ont de plus en plus de mal à croire les confidences de leur copine. Pourtant samedi soir, un homme, en chair et en os, la raccompagne chez elle. Ils font l’amour, le plus classiquement du monde. Au matin, elle se retrouve seule dans le lit : était-ce encore un fantasme ? Au vu du petit-déjeuner au lit que lui amènent deux mains fortes sur un plateau, la réalité a rejoint les fantasmes !

Personnages
La jeune femme :
Elle doit représenter l’opposé des canons de la beauté. Elle est petite, assez ronde (sans être grosse, mais forte poitrine et hanches larges, elle doit en revanche garder une sensualité sans bourrelets pour que les scènes érotiques restent érotiques), cheveux blonds, coupés au carré, joli visage, tenue vestimentaire très classique (jupe sous le genou, pull sans décolleté). Les sous vêtements peuvent être sexy. Bref, la jeune femme derrière laquelle on ne se retourne pas dans la rue.
Les deux copines :
Deux pin-up, grandes, très jolies, minces, agréables à regarder, tenues très mode et très sensuelles. Elles ont un visage amical, ne sont pas condescendantes envers leur amie. Une blonde et une asiatique. Elles se réjouiront de ce que leur amie leur raconte de ses aventures, mais se mettent petit à petit à douter de la véracité de ses propos. Quand l’aventure du samedi soir arrive, la vraie aventure en somme, elles la remettent complètement en question.

La narration
Comme la BD est muette, tout doit se lire sur leurs visages, leurs expressions, au travers de leurs gestes. La ligne claire se voit obscurcie par des aplats de noir, des jeux d’ombre et lumière pendant les séquences où se développent les fantasmes.
L'absence de dialogues implique aussi la recherche d'un graphisme précis, de décors fouillés, pour retenir l'attention des lectrices (lecteurs), pour que le regard retrouve dans ce contexte toutes les descriptions qui nourriront l'imagination du lecteur dans l'élaboration de son propre scénario.
Le format italien a été choisi pour son originalité et parce qu’il s’adapte bien à la particularité de ce projet, mais il est tout à fait possible de restructurer le récit sur un format A4 habituel si nécessaire.

Aucun commentaire: